Un soir – le 2 avril 2020 – mon téléphone vibre. C’est un message écrit de Louise ! Elle avait entendu parler d’une émission à venir de Stéphane Bern qui serait entièrement consacrée à Thérèse. Cette information lui fit penser à moi et à Thérèse. Son message très court me glaça ! « André, je suis maudite ! Je pense à toi et à Thérèse. Je suis de nouveau enceinte mais mon bébé a un œdème derrière le crâne et ses chances de vivre sont infimes ! » En un instant je comprends qu’en revenant vers moi c’est vers Thérèse qu’elle revient. Je vois dans cette reprise de contact un immense acte de foi. Je connais Thérèse et je sais qu’elle ne pourra pas rester insensible devant cet appel qui lui est indirectement adressé. Puis je me dis il faut prier Zélie Martin ! J’en suis intimement convaincu, c’est Zélie la seule qui peut comprendre et aider Louise. En effet, Zélie a vécu trois fois la mort d’un nourrisson, elle a perdu Hélène une adorable enfant de cinq ans, elle était à deux doigts de perdre Thérèse aussi. C’est elle qu’il faut appeler au secours ! C’est une certitude qui s’impose à moi.

Sans attendre, je rédige un message à Louise dans ce sens et je lui envoie par courrier une photo de Zélie et en lui conseillant de la prier. De mon côté je commence aussitôt une neuvaine à Zélie ! Ma neuvaine commence le 3 mai et se termine le soir du 12 mai. Le 13 mai je reçois un message de Louise qui m’annonce que ce même jour elle devait passer une amniocentèse. Avant ce prélèvement le médecin a tenu à procéder à un dernier scanner de contrôle sur le fœtus   Et là, stupeur, il n’y a plus rien sur les clichés, l’œdème a disparu, tout est redevenu normal. Seul commentaire du corps médical : « c’est inexplicable ! » On utilise que très peu le terme de « miracle » dans les milieux médicaux. La grossesse se déroulera normalement avec tous les examens confirmant les uns après les autres que le bébé se porte bien. Et c’est une magnifique petite fille, Lucie, de 2k500 qui verra le jour le 17 novembre 2020. Louise me confiera plus tard qu’avant de savoir que son bébé était en danger elle avait pensé au prénom de Zélie[1].


[1] Sans connaître pour autant Zélie Martin…

André