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A l’occasion du week-end de clôture du Jubilé de sainte Thérèse de Lisieux, rendez-vous à la Crypte de la Basilique le 6 janvier à 16h30 pour un concert du Chœur “La voix est libre”, qui rassemble 30 choristes. Entrée libre !

Cette œuvre polyphonique, dédiée à Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, a été composée en hommage au chant corse par Frank Hartmann.
Créée en 2014, elle a été chantée à la basilique en 2016 et 2019 par un petit ensemble vocal, le Remède de Fortune.
A l’occasion du Jubilé de la naissance de la sainte, le compositeur a eu à cœur de lui offrir une nouvelle envergure en l’arrangeant pour grand chœur et orgue.
C’est cette version qui sera donnée ce week-end de clôture du double jubilé. Le chœur parisien “la Voix est Libre” se fait une joie de faire le déplacement pour fêter ces journées en compagnie de Renaud Vergnet, organiste.
L’entrée sera libre, avec participation libre aux frais.
Missa quasi corsa dédiée à Sainte Thérèse de Lisieux par Frank Hartmann :
“Ma rencontre avec Sainte Thérèse s’est faite par le biais de sa biographie. La dédicace à Thérèse de Lisieux ou Thérèse de l’Enfant Jésus, souhaite marquer mon intérêt pour la Sainte, morte à 24 ans. Bien que n’ayant pas quitté le couvent, elle se pensait comme une missionnaire. Sa courte vie fut jalonnée de souffrances, pertes de proches, sentiment d’abandon, dépressions sévères, foi fervente et doute destructeur.
Cette messe se veut aussi un hommage au chant polyphonique corse, au «cantu in paghjella», le chant traditionnel profane à trois voix classé patrimoine mondial immatériel de l’humanité par l’Unesco en 2011.
Les éléments des polyphonies corses auxquels elle est redevable sont les suivants :
La structure à trois voix, la voix du milieu (a siconda) entonne le chant, donne la mélodie et porte l’intégralité du texte; elle s’appuie sur celle plus grave (u bassu) qui donne la couleur des harmonies ; vient se greffer la troisième (a terza), la plus aiguë, dont le rôle harmonique complète l’accord et celui mélodique enrichit le chant avec ses ornements (rivuccate).
Parfois une quatrième voix apparaît, la «contra terza »ce qui est le cas ici pour le Gloria, le Sanctus, la troisième invocation de l’Agnus Dei et l’Ite missa est.
L’alternance monodie (chjama), polyphonie pour les textes longs (Gloria, Credo).
La conclusion des phrases faisant entendre la cadence classique du cinquième au premier degré majeur.
Le mot « quasi » veut souligner lui l’absence d’origine corse de son auteur. “